Le harcèlement à l’école - podcast avec Benoît Galand
Benoît Galand est docteur en psychologie et professeur en sciences de l'éducation à l'Université catholique de Louvain en Belgique.
Il est membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche sur la Socialisation, l'Education et la Formation (GIRSEF) et membre associé du Groupe de Recherche sur les Environnements Scolaires (GRES, Canada).
Ses travaux de recherche portent sur la motivation (confiance en soi, engagement, décrochage), la socialisation (sanctions, violences, harcèlement), et l'apprentissage, de l'enseignement primaire à l'enseignement supérieur.
Ayant une expérience comme enseignant du secondaire, il a aussi été membre du conseil d'administration d'une école.
Il a été invité comme expert pour la conférence de consensus sur la différenciation pédagogique organisée par le CNESCO (France).
Il a publié un ouvrage dans la collection Mythes et réalités, Le harcèlement à l'école.
Cet article est la retranscription du podcast sur le harcèlement scolaire enregistré avec Benoît Galand en août 2022.
Vous pouvez également écouter ce podcast sur le harcèlement à l'école.
- Qu’est-ce qui vous a donné envie, dans votre parcours, de vous intéresser au harcèlement ?
Ce sont principalement mes études, et notamment le sujet de ma thèse, qui portait sur les violences à l’école. D’enquête en enquête, aussi bien dans l’enseignement primaire que secondaire, les résultats montraient que pour les élèves, le principal problème de violence auquel ils étaient confrontés, dans leur quotidien, était le harcèlement scolaire. Les données que nous avions montraient notamment que cela avait un impact sur leur qualité de vie et sur leur bien-être.
- Avez-vous l’impression que le harcèlement augmente ces dernières années, et si oui, pour quelles raisons ?
C’est effectivement une idée que l’on entend souvent, qui est d’ailleurs largement partagée dans les médias, et il est vrai que l’on ne parle seulement de ce phénomène que depuis une petite dizaine d’années, ce qui peut donner l’impression qu’il y en a de plus en plus (notamment avec le cyberharcèlement), mais les données que l’on a nous montrent que dans la plupart des systèmes éducatifs, il y a une stabilité voire une diminution du harcèlement.
Cette impression globale est donc plutôt liée au fait que l’on en parle de plus en plus et que l’on soit de plus en plus conscients du problème. Dans la plupart des systèmes éducatifs, comme en France, des mesures ont été mises en place pour lutter contre ce phénomène, et cela fonctionne peu à peu.
Il y a donc un phénomène d’effet de loupe, lié à la médiatisation du phénomène, qui l’a fait entrer dans la sphère publique, politique, médiatique ; les scientifiques s’en préoccupent également et produisent des chiffres liés à ce sujet ; des témoignages sont également publiés.
On a donc un flux d’informations autour de sujets qui étaient tabous auparavant, qui représente plutôt une augmentation de l’inquiétude autour du harcèlement plutôt qu’une augmentation du harcèlement.
- Le harcèlement existait pourtant déjà ?
Oui, dans la littérature et l’histoire, nous avons déjà des traces de ce phénomène il y a plusieurs décennies. On n’en parlait alors pas en ces termes, voire pas du tout, car c’était encore vu comme « honteux » ou « normal », comme faisant partie de la socialisation. Ceux qui l’avaient vécu n’en parlaient pas, ne voulaient pas revendiquer un statut de « victime » … Une sorte de loi du silence.
- De la même façon, on parle souvent du bizutage comme une « étape de socialisation », les anciennes victimes se disent parfois qu’il n’est pas nécessaire d’en parler car tout le monde serait passé par là…
Effectivement, de façon générale et pas seulement pour le harcèlement, on s’inquiétait moins du sort des victimes, alors que ce phénomène n’est pas un simple rite de passage et n’est pas si innocent que ça. Cela a des conséquences qui peuvent être dramatiques, allant parfois jusqu’au suicide. C’est donc le regard sur le phénomène qui a changé.
- Plus les gens finissent par en parler, et plus leur parole est prise en compte, plus le harcèlement devient un vrai sujet…
C’est quelque chose de très positif, qu’il faut souligner. Aujourd’hui, les victimes sont davantage prêtes à en parler, et à être reconnues dans leur souffrance. Avant, il y avait vraiment un déni autour de cela, des élèves se plaignaient, des parents allaient en parler dans des établissements scolaires et cela n’aboutissait à rien. On est désormais plutôt dans une posture où l’on peut les écouter, reconnaitre ce qu’elles vivent et faire quelque chose.
- D’après vos recherches, existe-t-il des différences entre la France et la Belgique sur le problème du harcèlement à l’école ?
Je dirais qu’il y a beaucoup plus de similitudes que de différences. Il y a de grosses similitudes sur la façon dont le phénomène se déploie, les élèves vivent des expériences similaires, avec le même type de problématiques, les mêmes facteurs de risques, les mêmes dynamiques en jeu. La différence principale se situe au niveau de la prise en charge, où il y a eu en France une volonté plus claire et coordonnée de développer une politique contre le harcèlement, alors qu’en Belgique des choses ont été faites mais de façon beaucoup plus dispersée et moins coordonnée. Le sujet est tout de même de plus en plus abordé dans le débat public.
- Avez-vous l’impression que le harcèlement viendrait plus des garçons que des filles, ou est-ce à égalité ?
Il y a beaucoup d’études à ce sujet. Il faut cependant distinguer le point de vue de ceux qui agressent de celui des victimes. Quand on s’intéresse à l’agression en général, on a un résultat très cohérent, pas seulement pour le harcèlement : pour toutes les formes d’agression, dans différentes tranches d’âges et différents pays, les garçons, en moyenne, sont plus agressifs que les filles. Pour le dire autrement, il y a certains garçons qui sont plus agressifs que la moyenne des garçons et la moyenne des filles. Il y a donc effectivement plus de garçons du côté des auteurs de harcèlement.
Du côté des victimes, il y en a autant parmi les garçons que parmi les filles, de façon assez cohérente d’une étude à l’autre sur différents pays.
- Dans votre livre Le harcèlement à l'école, parmi les 10 mythes décryptés, il y a le suivant : « Le harcèlement à l’école est lié à l’origine sociale ou ethnique ». Que pourriez-vous nous dire à ce sujet ?
Au niveau des auteurs de harcèlement, en faisant la synthèse de différentes études, il n’y a pas de différences de groupes sociaux qui ressortent. On a donc autant d’auteurs de harcèlement dans les milieux très privilégiés que dans les milieux très défavorisés. Cependant, du côté des victimes, on constate que les élèves venant de milieux défavorisés sont un peu plus à risque.
Du côté de l’ethnicité, il ne semble pas y avoir de lien avec la fréquence de harcèlement à l’école. Cela reste cependant une question complexe en Europe, où il y a une multiplicité d’origines ethniques. Globalement, les études indiquent que ce n’est pas une variable pertinente.
- Un second mythe dit que « les harceleurs sont des jeunes en souffrance ou qui manquent d’empathie »…
C’est effectivement quelque chose que j’entends souvent dans les écoles, en congrès, dans les journaux… Il y aurait, derrière ces auteurs de harcèlement, une souffrance, des difficultés, une faible estime de soi, des compétences sociales déficientes, et quelque part ils seraient eux aussi « victimes ».
Il faut vraiment distinguer deux situations, car selon les auteurs il y a deux profils, deux contextes différents. Prenons un petit groupe de jeunes qui se montrent assez agressifs vis-à-vis des autres, mais qui sont aussi victimes d’autres élèves, c’est ce qu’on appelle parfois des « auteurs-victimes » ou « agresseurs-victimes ». Ces jeunes-là, en effet, semblent avoir une série de difficultés. Ils ont souvent, aussi, des problèmes de relations entre pairs, avec les règles de l’école, ou ils font des bêtises en dehors de l’école, parfois des problèmes d’attention, d’impulsivité… On est donc face à un profil de jeunes qui peuvent être parfois irritants ou gênants pour leur entourage (ils embêtent, agressent) mais qui en même temps sont eux-mêmes en difficulté.
Mais ce groupe est minoritaire, et les études montrent que la plupart des auteurs de harcèlement ont une bonne voire haute estime d’eux-mêmes, ils n’ont pas de déficit en compétences sociales ou de problème d’empathie, ils sont capables de fonctionner de façon tout à fait normale et adaptée dans différents milieux. Ils ont cependant développé une série de croyances, d’attitudes, où ils trouvent que recourir à la coercition voire à la violence ne serait pas grave, voire normal. Il y a un manque de confiance envers les autres, et l’idée que si l’on manipule les autres ou que l’on fait pression pour obtenir ce que l’on veut, ce serait correct.
Ils semblent ainsi avoir développé des stratégies qui leur permettent de faire souffrir certains jeunes, d’en faire des victimes, tout en en tirant des bénéfices matériels (argent, vol) et de statut (réputation, influence). Ce sont donc des jeunes avec un fonctionnement psychosocial plutôt adapté, mais qui ont trouvé qu’ils pouvaient aussi avoir des bénéfices et du pouvoir avec des formes d’agression.
On est donc plutôt sur des profils de prédateurs, narcissiques, voire de psychopathes ou à tendance psychopathe. Ce ne sont donc pas des jeunes qui sont en difficulté, ils ont besoin qu’on remette ces normes et croyances décalées à la bonne place.
Il y a donc une vraie différence entre les jeunes du premier groupe, très perturbés et perturbateurs, qui sont aussi les jeunes qui ont le plus de chances de se retrouver dans un cabinet de consultation (ou d’un psy) au sens large, et puis la majorité des auteurs de harcèlement que l’on retrouve dans les écoles, qui se contentent plutôt de profiter de la situation, sans avoir nécessairement de déficits.
- Pour un enseignant ou enseignante qui essaie de déceler ces différents profils de harceleurs et d’enfants harcelés, cela semble donc assez difficile à différencier ?
Non, pas nécessairement : lorsque des faits de harcèlement leur sont signalés, ils peuvent par exemple s’interroger – Est-ce que cet élève est aussi victime ? Est-ce qu’il semble impulsif ? Est-ce qu’il pose des problèmes de façon générale vis-à-vis des règles de l’école ? – et s’il y a effectivement des difficultés plus générales, cela peut laisser penser qu’on est plutôt sur le premier profil.
Mon intervention, en tant qu’enseignant, va donc avoir une grande importance, mais pour ce type de profil, il faudra peut-être également prévoir une intervention plus personnalisée, en équipe avec différents types de professionnels.
Si on a plutôt l’impression qu’on est dans la manipulation, le rapport unilatéral, d’un jeune qui a un certain statut dans le groupe avec quelques personnes autour de lui le suivent, on est plutôt là sur quelqu’un qui a vu un intérêt instrumental à ces agressions, et moins sur quelqu’un qui a aussi besoin d’être aidé. Là, je vais devoir être très prudent car ce peut être quelqu’un qui va mentir, essayer de me manipuler, il faudra donc être vigilant à recroiser les informations – Qu’est-ce que moi j’ai observé ? Est-ce que d’autres jeunes m’ont dit des choses ? Est-ce qu’il y a quelqu’un dans mon école que je pourrais solliciter pour me conseiller (psychologue scolaire par exemple) ? – il ne faut en tout cas pas rester seul.
La première chose dont les victimes ont besoin, c’est d’abord qu’on les écoute, avant de se poser la question du harcèlement. On peut ensuite recueillir des informations au cas par cas : quelle configuration ? Est-ce qu’il y a des répétitions ? Est-ce qu’il y a un déséquilibre de pouvoir dans la relation entre les deux élèves ? Est-ce qu’il y a quelqu’un autour qui peut aider (amis de l’élève, par exemple) ? Quelles sont les personnes qui peuvent me soutenir dans l’école, si je veux mettre des choses en place ?
Mais la première chose à faire reste d’écouter le vécu. Face à la souffrance des jeunes, c’est quand on réfléchit ensuite à la prise en charge qu’on se pose la question du harcèlement.
- Un troisième mythe dit « le cyberharcèlement est plus grave et plus répandu que le harcèlement en face-à-face » :
Le cyberharcèlement a en effet une caractéristique : il sort très vite des murs de l’école.
Le harcèlement en face-à-face semble un peu plus gérable une fois que l’on est au courant, car il reste entre les murs de l’école et peut être géré en présence. Le cyberharcèlement, en revanche, est vite sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes autour sont alertées, les parents s’en mêlent…
Il existe une série d’études sur le cyberharcèlement qui ont mis en avant des caractéristiques spécifiques :
- La rapidité de diffusion / le nombre de personnes qui peuvent être touchées
- L’anonymat
- Le fait que cela ne s’arrête jamais. Cela peut continuer même quand l’élève est rentré chez lui, même la nuit.
Il y a en réalité peu d’études qui ont travaillé à la fois sur le harcèlement et le cyberharcèlement. Dans l’ouvrage, j’ai essayé de faire la synthèse des études qui ont pris en compte les deux, et celles-ci révèlent qu’il y a beaucoup plus de harcèlement en face-à-face que de cyberharcèlement ; ce qui veut dire qu’il y a beaucoup de harcèlement en face-à-face qu’on ne voit pas.
Les études qui ont comparé la gravité du cyberharcèlement par rapport au harcèlement en face-à-face ont montré que ce dernier reste le plus grave, car il a davantage de conséquences. Le cyberharcèlement est souvent la conséquence d’un harcèlement en face-à-face.
A noter, il s’agit bien ici de cyberharcèlement entre élèves, ce qui n’est pas la même chose que le cyberharcèlement entre adultes, avec des phénomènes de « meute », journalistes ou personnalités politiques qui sont parfois cibles de harcèlements de masse sur les réseaux sociaux.
Pour revenir sur l’anonymat, la plupart du temps, les victimes connaissent les auteurs de cyberharcèlement, notamment par l’école, ce qui explique cette continuité entre cyberharcèlement et harcèlement en face-à-face. Cela laisse à penser que de vouloir les séparer n’est pas forcément la bonne solution : vouloir prévenir le cyberharcèlement sans s’intéresser au harcèlement en face-à-face, c’est probablement passer à côté d’une partie du problème, et potentiellement moins efficace qu’une approche intégrée.
- Le problème du cyberharcèlement, contrairement au titre du livre Le harcèlement à l’école, c’est justement qu’il a lieu en-dehors de l’école. L’équipe scolaire et les enseignants ont donc moins de capacité d’action, ce sont souvent les parents qui doivent donc prendre le relais… On sort des frontières d’une certaine façon. Il est donc plus difficile de le cadrer.
Totalement, et c’est ce qui explique probablement la forte demande des établissements pour avoir des solutions face au cyberharcèlement. Il y a ce sentiment que cela leur échappe, mais aussi une visibilité en dehors de l’école.
Il existe aussi des travaux qui ont interrogé des jeunes ayant vécu ces deux types de harcèlement, et la majorité d’entre eux ont trouvé qu’il avait été plus difficile de vivre le harcèlement en face-à-face. Ils se sont notamment sentis beaucoup plus menacés physiquement, par la présence de quelqu’un, mais aussi par l’aspect non-verbal : les mimiques, voir la haine sur le visage de l’autre… Ce qui a également été très difficile a été de voir les personnes autour, notamment des personnes avec lesquelles ils pensaient être amis, qui ont vu ce qu’il se passait et qui n’ont pas réagi.
Sur internet, ils trouvaient que l’on peut bloquer plus facilement ou supprimer des choses, se déconnecter, voire répondre ou faire face. Globalement, la plupart ont trouvé que le harcèlement en face-à-face était pire, et ont trouvé (à peu près) comment gérer le cyberharcèlement.
Pour revenir sur le cyberharcèlement, on peut effectivement penser qu’il démarre juste à la sortie de l’école – mais il y revient aussi. S’il y a des choses qui se passent en ligne, les élèves se revoient ensuite à l’école et « règlent » parfois certaines choses dans la cour. Le harcèlement en ligne a bien des répercussions sur ce qu’il se passe à l’école, celle-ci est donc partenaire dans la prise en charge.
Cette prise en charge ne peut cependant pas reposer uniquement sur l’école, elle va impliquer d’autres personnes : les familles, et parfois aussi les fournisseurs d’accès à internet et les plateformes, en tout cas dans les pays qui ont été le plus loin possible dans la prévention. Il se pose en effet une question de régulation.
Le cyberharcèlement dépasse donc l’école, et il nécessite une prise en charge complète avec plusieurs acteurs.
- On parle souvent de harceleurs, de harcelés (de typologies différentes), mais à l’école et pour les enseignants, le but est tout de même de prendre en charge et d’aider les deux ? Il faut évidemment aider la ou les victimes de harcèlement, mais il faut également trouver un moyen d’aider les harceleurs d’une certaine manière. Pas forcément l’école uniquement, mais celle-ci peut orienter vers une aide, pour cette partie du binôme harcelé-harceleur…
Tout à fait. Il est vrai qu’on devrait plutôt parler d’auteurs de harcèlement et de victimes de harcèlement, surtout que la plupart des études montrent que pour la majorité des élèves, c’est quelque chose de transitoire.
On pourrait ajouter un troisième intervenant dans la situation : les témoins. Souvent, les études montrent que la majorité des actes de harcèlement ont lieu en présence d’autres personnes, d’autres élèves ou des adultes de l’établissement. C’est d’ailleurs souvent le cas parce que l’auteur de harcèlement veut avoir une influence, exercer un pouvoir sur le groupe et pas seulement la victime. Ces gens là sont donc peut-être aussi à prendre en compte lorsqu’on va chercher des solutions.
J’ai en effet l’impression que la mission de l’école est d’assurer la sécurité de tout le monde, que tous se sentent relativement bien pour apprendre. Il faut en effet prendre en compte toutes les parties prenantes dans la situation : les auteurs (pour éviter qu’ils recommencent), les témoins (qui dans la plupart des cas sont stressés d’avoir été témoins de situations de harcèlement). Il faut voir comment remettre de la sécurité et du bien-être dans le groupe.
Dans les projets et actions qui ont été évalués pour lutter contre le harcèlement, il semble intéressant de combiner deux volets :
- Un volet plutôt préventif, où on travaille sur la dynamique de groupe, comment faire pour que les élèves se sentent accueillis dans l’école, qu’ils se connaissent, qu’ils aient confiance en l’adulte pour aller lui parler si besoin ;
- Un volet pour répondre aux situations éventuelles de harcèlement : que fait-on ? Comment accompagne-t-on les victimes ? Comment accompagne-t-on les auteurs pour qu’ils trouvent leur place dans le groupe ? Comment rassurer ceux qui ont été témoins ?
Il peut donc être intéressant de penser la lutte contre le harcèlement dans une politique plus globale de prévention de la qualité des relations à l’école, ou du bien-être à l’école – dont une des composantes est la lutte contre le harcèlement. Mais il n’y a pas que cet aspect, on peut aussi voir comment apporter quelque chose de positif : savoirs-être, savoirs-faire, activités conviviales, projets…